Domaines d'action

 

 

 

  • ACAPAREMMENT DES RESSOURCES NATURELLES & SOUVERAINETE ALIMENTAIRE

    Après l’annonce de la réforme foncière en 2011, le Cameroun a entamé la constitution de réserves foncières, afin d’améliorer le climat des affaires et de répondre à la demande des investisseurs en terres pour l’agro-industrie, les lotissements domaniaux et les logements sociaux. On peut citer plusieurs projets d’utilisations de vastes espaces fonciers dans notre pays (CDC, SOCAPALM, SOSUCAM, HÉVÉCAM, SGSOC, Herakles) auxquels s’ajoutent? des investissements Chinois plus récents au Centre et au Sud. Ce qui n’est pas sans conséquences pour des populations vivant dans la précarité (indemnisation dérisoire, faible implication/absence de consultation des populations dans leur constitution, exclusion des communautés et de leurs représentants de la gestion de ces terres, apport incertain en matière de développement local etc)

    Dans les dynamiques de développement de l’agriculture intensive, on assiste à la dévalorisation des produits locaux, du contrôle de la gestion des terres, de l’eau et même des semences. C’est la souveraineté alimentaire d’un peuple, entendu comme son droit à suivre des régimes alimentaires sains et culturellement adoptés à base de denrées alimentaires, qui est en réalité remise en question.

    Le réseau milite pour La gestion inclusive des ressources foncières et la protection les droits fonciers coutumiers à travers: Le renforcement des capacités des communautés riveraines pour une meilleure connaissance et défense de leurs droits, en vertu du régime foncier en vigueur ; L’accompagnement des communautés riveraines dans la mise en place d’un cadre de dialogue pour la gestion pacifique des conflits; La promotion des petites et moyennes exploitations agricoles, portées par les riverains; L’accompagnement dans la mise en place d’initiatives agronomes, visant la sécurisation des droits fonciers coutumiers des communautés ; Des sensibilisations et des actions de plaidoyers pour la restauration des droits des personnes victimes d’accaparement de terres à grande échelle.

     

  • LUTTE CONTRE LA CIRCULATION ET LA CONSOMMATION DES DROGUES EN MILIEU SCOLAIRE

    Depuis 2010, des cas d’indiscipline, de comportements déviants et de crimes dus à la consommation des drogues se multiplient dans les écoles au Cameroun. Des réseaux de trafics et de consommation sont régulièrement démantelés dans les écoles. Aucune région du pays n’est épargnée. Parmi les produits utilisés par les jeunes, on retrouve les médicaments psychoactifs (Tramol, Diazépam, etc) détournés de leur usage normal, car facilement accessibles et dissimulables. Ces médicaments font partie des faux médicaments, dont la circulation est facilitée par la prolifération des « pharmacies de rue ».

    La consommation de drogue est à la fois un problème de santé et de sécurité publique, qu’aucune approche de développement durable ne saurait négliger. L’association Foi & Justice & la plateforme de lutte contre la drogue en milieu scolaire déploient une série d’actions de plaidoyer pour la sécurisation du domaine scolaire. En premier une recherche-action sur la problématique de la consommation de la drogue à Yaoundé, qui a mobilisée au cours de deux ateliers des institutions gouvernementales CNLD/MINSANTE, Centre La Vie/CNLD, Délégation Régionale de la Jeunesse et de l’Education Civique du Centre, des Organisations de la société Civile Justice et Paix de Yaoundé, CALBRIL, ASSEJA, des enseignants-chercheurs de l’Université de Yaoundé I, des Institutions sanitaires, des Institutions scolaires et associations des parents d’élèves.

    Ensuite, le renforcement des capacités des enseignants et des élèves; les formations et les sensibilisations médias. Enfin, le partage d’informations et d’expériences, le travail en synergie avec d'autres OSC pour une meilleure sécurisation du domaine scolaire.

  • LA SAUVEGARDE DE L’ENVIRONNEMENT

    La préservation de l’environnement est une problématique transversale inscrite au cœur de l’engagement de Foi et Justice. Laudato Si est un instrument de sensibilisation et mobilisation, utilisé pour susciter l’engagement des personnes, qu'elles soient consacrées ou non, pour la préservation de l'environnement. Dans une approche plurielle, nous souhaitons contribuer à l'éveil de la conscience écologique, à travers:

    Des ateliers pratiques sur le recyclage des déchets et les causeries éducatives, qui sont des sensibilisations sur la Maison Commune, en mettant un accent particulier sur son état « avant et après » l’action humaine, ainsi que sur la relation d’interdépendance qui existe entre l’homme et les autres êtres vivants dans la protection de la biodiversité; 

    Le renforcement des capacités pour une meilleure gestion des déchets avec en appui la dotation des bacs à ordures pour l'adoption de bonnes pratiques en matière de tri et de recyclage écologiques;

    La mobilisation des acteurs à travers l’implication active des différents acteurs sensibles à la préservation de l’environnement (les Organisations de la Société Civile; les entreprises spécialisées dans la gestion des déchets; les communautés éducatives; les structures d’Eglise; les personnes de bonne volonté;

    Les actions de plaidoyers, afin que l'Etat et les décideurs de l'Eglise (Evêques, Curés, Secrétariat National à l'Education Catholique) instituent des politiques environnementales plus écolos, pour une meilleure prise en compte de la question écologique dans les écoles, les paroisses et les communautés de vie chrétienne.

  •  COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS HOTES ET LES DEPLACES INTERNES

    Les crises socio politiques survenues ces dernières années au Cameroun et dans les pays voisins (Tchad, Nigéria, RCA), ont provoqué la recrudescence des violations des droits humains et d’importants mouvements des personnes (hommes, femmes et enfants).  Le  nombre  de  personnes  déplacées  (PDIs) dans  les  régions  du  Nord,  de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun en raison des conflits armés et d’autres situations de violences et de violations des droits humains est estimé à 979.773 selon les rapports de l’UNHCR (chiffres d’Avril 2020).

    La plupart des personnes déplacées internes sont accueillis par des parents, d’autres vivent dans des conditions de vie très difficiles à l’intérieur des grandes villes ou autres localités du pays, certains ont constitué des camps de fortune dans des zones presque arides comme c’est le cas à Poli et Ouzal. Malheureusement, ceux-ci ne bénéficient pas d’une attention suffisante de la part des pouvoirs publics. Cette situation engendre des défis humanitaires, culturelles et socioéconomiques liés à l’insécurité, à l’accroissement de l’appauvrissement, à l’accès aux logements, au partage des ressources, à l’accroissement de la morbidité et de la mortalité.

    L’Association Foi et Justice entend œuvrer à la mobilisation des acteurs travaillant sur la question des déplacés internes au Cameroun, en vue de contribuer à la recherche de solutions durables et holistiques pour une meilleure cohésion sociale entre les populations d'accueil et les personnes déplacés internes.

 

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