Photo de famille à l'issu de l'atelier de restructuration de la COLAT - 12 Novembre 2019
La Coalition des Organisations pour la Lutte contre l'Accaparement des Terres (COLAT) est une plateforme d’une vingtaine d’organisations de la société civile nationale travaillant sur les questions relatives à la gestion des ressources naturelles, la souveraineté alimentaire, et la protection des droits des populations. Après des débuts prometteurs, le mouvement a battu de l’aile jusqu’à novembre dernier où les membres fondateurs, dont Foi et justice, ont décidé de le relancer…
La COLAT : un vrai faux-départ qui a laissé des traces
Les raisons de la relance
Face aux multiples exactions causées par les accaparements de terres, il est clair que les actions menées en rangs dispersés ne peuvent pas apporter des solutions durables au problème. Les agro-industries sont puissantes à tout point de vue et des actions isolées des organisations de la société civile ne peuvent pas radicalement faire basculer le rapport de force en faveur des populations riveraines victimes.
Près d’une décennie après la création de la COLAT, le problème reste intact et les organisations de la société civile doivent s’allier pour y faire face. Telle est la position de Foi et Justice qui n’a pas hésité à répondre favorablement au processus de restructuration de la COLAT initié par INADES- Formation, un autre membre fondateur.
Un atelier pour reconstruire et redonner espoir
Le 12 novembre 2019, s’est tenu un atelier pour la restructuration de la coalition. L’objectif ici était de réactiver la COLAT pour faire d’elle un instrument de poids de la lutte contre les accaparements de terres au Cameroun. Réunissant une dizaine de membres (anciens et nouveaux), cet atelier a permis de comprendre ce qui avait empêché la COLAT de prendre véritablement son envol lors de sa création (ses forces et ses faiblesses), mais aussi de mener des réflexions sur sa réorganisation au plan structurel et statutaire, sur les modalités de son fonctionnement, et sur les nouveaux axes de travail (problèmes cibles).
Sur la base des activités programmées par chaque membre de la coalition, un plan de travail annuel a été défini. Ce programme laisse déjà entrevoir pour les années à venir, un certain nombre d’actions en synergie allant dans le sens de soutenir qualitativement et massivement toutes les initiatives menées dans le but de faire barrage au phénomène d’accaparement de terres au Cameroun.
Mise en place en décembre 2011, cette entité a réalisé de nombreuses activités de documentation et de sensibilisation sur le phénomène d’accaparement de terres, d’accompagnement des victimes ainsi que des activités de plaidoyer et de lobbying. Des actions très louables qui n’ont pas perduré à cause de l’essoufflement progressif de cette plateforme qui, après quelques années de fonctionnement, est tombée dans une profonde léthargie.
Seulement, la question de l’accaparement des terres au Cameroun devient plus que jamais préoccupante et les forces vives pouvant aider à enrayer le phénomène comme la COLAT se doivent de jouer leur rôle. Les grandes concessions de terres accordées par l’Etat à de grands groupes agro-industriels de monoculture aggravent les conflits avec les populations riveraines qui, privées de terres, voient leurs conditions de vie se dégrader jours après jours, ainsi que leur environnement détruit.
Seulement, la question de l’accaparement des terres au Cameroun devient plus que jamais préoccupante et les forces vives pouvant aider à enrayer le phénomène comme la COLAT se doivent de jouer leur rôle. Les grandes concessions de terres accordées par l’Etat à de grands groupes agro-industriels de monoculture aggravent les conflits avec les populations riveraines qui, privées de terres, voient leurs conditions de vie se dégrader jours après jours, ainsi que leur environnement détruit.
Les raisons de la relance
Face aux multiples exactions causées par les accaparements de terres, il est clair que les actions menées en rangs dispersés ne peuvent pas apporter des solutions durables au problème. Les agro-industries sont puissantes à tout point de vue et des actions isolées des organisations de la société civile ne peuvent pas radicalement faire basculer le rapport de force en faveur des populations riveraines victimes.
Près d’une décennie après la création de la COLAT, le problème reste intact et les organisations de la société civile doivent s’allier pour y faire face. Telle est la position de Foi et Justice qui n’a pas hésité à répondre favorablement au processus de restructuration de la COLAT initié par INADES- Formation, un autre membre fondateur.
Un atelier pour reconstruire et redonner espoir
Le 12 novembre 2019, s’est tenu un atelier pour la restructuration de la coalition. L’objectif ici était de réactiver la COLAT pour faire d’elle un instrument de poids de la lutte contre les accaparements de terres au Cameroun. Réunissant une dizaine de membres (anciens et nouveaux), cet atelier a permis de comprendre ce qui avait empêché la COLAT de prendre véritablement son envol lors de sa création (ses forces et ses faiblesses), mais aussi de mener des réflexions sur sa réorganisation au plan structurel et statutaire, sur les modalités de son fonctionnement, et sur les nouveaux axes de travail (problèmes cibles).
Participants en plein travaux - 12 novembre 2019
Sur la base des activités programmées par chaque membre de la coalition, un plan de travail annuel a été défini. Ce programme laisse déjà entrevoir pour les années à venir, un certain nombre d’actions en synergie allant dans le sens de soutenir qualitativement et massivement toutes les initiatives menées dans le but de faire barrage au phénomène d’accaparement de terres au Cameroun.