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L’AFRIQUE A PLUS BESOIN DE PARTENARIAT QUE D'UNE RELATION D'AIDE ...

 

SHEMA N° 07, janv - mars 2019

Edito : Notre mission commune...
Foi et Justice Cameroun a accueilli du 04 au 09 mars le P. Chika (cssp), Secrétaire Exécutif d’AEFJN. Durant son séjour, il a pu échanger avec l’équipe de coordination, visiter les populations de Nkan menacées d’expulsion puis partager la vision et la mission d’AEFJN le 06 mars avec les supérieur(e)s majeur(e)s réunis en Assemblée Générale à Mvolyé et avec les Correspondants les 08 et 09 mars. Ce numéro de SHEMA revient sur les thèmes centraux déterminant la mission d’AEFJN pour les trois prochaines années à savoir l’accaparement des ressources et la sécurité alimentaire. Bien comprendre ces notions est fondamental pour notre mission. Le cas de la SOCAPALM illustre bien les enjeux et l’impact de l’accaparement de la ressource terre et de l’agro-industrie sur la sécurité alimentaire et le bien-être des populations locales. Notre mission est de promouvoir un modèle économique et un système de production agricole capable d’améliorer de façon durable la vie des africains. Dans la rubrique « phénomène social » nous vous proposons un rendu de nos activités dans le cadre de la sensibilisation
contre la circulation et l’usage illicites des médicaments psychoactifs en milieu scolaire.

P. Armel FOPA, O.Carm

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RESSOURCES MINÉRALES : QUI SONT LES LÉGITIMES PROPRIÉTAIRES ?

 

SHEMA N° 06, décembre 2018

Edito : Le paradoxe des ressources minérales
Loin de préserver les écosystèmes et d’apporter un développement local durable, l’exploitation minière en
Afrique subsaharienne semble davantage fragiliser des peuples déjà vénérables. C’est un paradoxe ! Comment le
comprendre ? Devant la misère et l’instabilité dans les zones riches en ressources minières, il nous revient en mémoire les « Diamants du sang » et le processus de Kimberley avec des pays comme la RDC, la Sierra Léone, la Côte d’Ivoire et l’Angola. Des pays dont le nom seul évoque des guerres civiles, des massacres, des conflits ou les exploitants du diamant ont joué un rôle important en finançant des groupes armés. Pour inviter à rompre le silence complice, nous voulons lever un pan de voile sur les problèmes que posent l’extraction minérales dans un contexte de corruption, d’évasion fiscale, de mal gouvernance, de dénie des droits face à l’aspiration des populations locales camerounaises à un mieux-être qui soit soucieux des générations futures suivant les perspectives de Laudato Si.

P. Armel FOPA, O.Carm

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THE ABIDJAN DECLARATION ON LAND GRABBING

 

SHEMA N° 05, August 2018

Editorial : Africa is not for sale
There are hundreds in sub-Saharan Africa to claim, at the cost of their lives, that their land is not for sale or to claim a fair compensation for a space they have been forcibly deprived of. Their cries remind us of Naboth's face of Ahab in the first book of Kings in chapter 21: "The Lord forbid me to yield the inheritance of my fathers." Unfortunately, Jezebel takes away his life and Ahab takes his vineyard. The denunciation of King Ahab by Elijah shows that the role of the prophet is not only the defense of the honor of God, but also the defense of the rights of the people. It is with this in mind that we dedicate this issue of our Newsletter to the reminder of the right of the poor to the land for housing and food (farming): understanding land grabbing, its impact on our society and our economy, hearing and joining the civil society appeal from the Abidjan Conference (21-23 November 2018) that was devoted to the search for endogenous solutions to the phenomenon of land grabbing in French-speaking Africa. Faith and Justice took part in this reflection. Our conviction is that together we can protect agricultural land and ensure food sovereignty in Africa.

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 DECLARATION D'ABIDJAN SUR L'ACCAPAREMENT DE TERRES

 

SHEMA N°5,  Août 2018

Edito : L'Afrique n’est pas à vendre


Ils sont des centaines en Afrique subsaharienne à affirmer que leur terre n’est pas à vendre ou à réclamer une juste rétribution pour un espace dont ils ont été privé de force et cela au prix de leurs vies. Leurs cris nous rappellent celui de Nabot face à Achab dans le premier livre des Rois au chapitre 21 : « Le Seigneur me garde de céder l’héritage de mes pères ». Malheureusement Jézabel lui ôte la vie et Achab s’empare de sa vigne. La dénonciation du roi Achab par Elie montre que le rôle du prophète n’est pas seulement la défense de l’honneur de Dieu, mais aussi la défense des droits du peuple.

C’est dans cette optique que nous consacrons ce numéro au rappel du droit du pauvre à la terre pour se loger et se nourrir : comprendre l’accaparement des terres, son impact sur notre société et sur notre économie, entendre et se joindre à l’appel de la société civile issue de la conférence d’Abidjan (21- 23 novembre 2018) consacrée à la recherche de solutions endogènes au phénomène d’accaparement de terre en Afrique francophone. Foi et Justice a pris part à cette réflexion. Notre conviction c’est qu’ensemble nous pouvons protéger les terres agricoles et assurer la souveraineté alimentaire en Afrique.

 

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LES RELIGIEUX ENGAGES DANS LA LUTTE CONTRE LA TRAITE DES ETRES HUMAINS AU CAMEROUN

 

SHEMA N°3, Février 2018

Edito : 
Notre Bulletin change de nom. Désormais nous l’appellerons « Shema », c’est-à-dire écoute, pour nous rappeler à une écoute attentive de la Parole de Dieu et du monde dans lequel nous vivons. Cette double écoute donne sens à nos actions de plaidoyers : elle nous permet de comprendre les causes des injustices à la lumière de la Parole de Dieu et de s’en inspirer pour proposer des solutions structurelles. Un cœur qui écoute reste la meilleur part, la suprême sagesse et intelligence (1R3, 5-9).

Schema c’est la vie consacrée à l’écoute de Dieu et de la société. Ce numéro porte sur la mobilisation des religieux/ses, laïcs et prêtres contre la traite des êtres humains au Cameroun. En abordant cette question complexe nous voulons alerter l’opinion sur un rêve qui se transforme très souvent en drame pour de nombreuses familles camerounaises. Parlant de la réalité du phénomène, il aide à mieux le circonscrire ; donne un écho de la célébration de la journée internationale de prière et de réflexion contre la traite d’être humain à Yaoundé et appel à la mobilisation.

 

 
 
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