Échange avec les femmes PDI de Mora sur leurs conditions de vie et les traumatismes
Le drame des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays …
Les conflits et les urgences humanitaires, aggravées par les bouleversements climatiques, augmentent le nombre des personnes déplacées et se répercutent sur les personnes qui vivent déjà dans un état de grande pauvreté. Quand on parle de migrants et de personnes déplacées, trop souvent on s’arrête aux chiffres. Mais il ne s’agit pas de chiffres, il s’agit de personnes ! Si nous les rencontrons, nous parviendrons à les connaître. Et en connaissant leurs histoires, nous parviendrons à comprendre leur précarité. Lors de la fuite en Égypte, l’Enfant Jésus fait l’expérience, avec ses parents, de la condition tragique de personne déplacée et de réfugié « caractérisée par la peur et l’incertitude ». Presque chaque jour, la télévision et les journaux donnent des nouvelles de déplacés qui fuient la guerre, à la recherche de la sécurité et d’une vie digne, pour eux-mêmes et pour leurs familles. En chacun d’eux, Jésus est présent, contraint de fuir pour se sauver, comme à l’époque d’Hérode. Sur leurs visages, nous sommes appelés à reconnaître le visage du Christ affamé, assoiffé, nu, malade, étranger et prisonnier, qui nous interpelle. Les personnes déplacées nous offrent cette occasion de rencontrer avec le Seigneur, « même si nos yeux peinent à le reconnaître avec les vêtements déchirés, les pieds sales, le visage déformé, le corps blessé… ». Il s’agit d’un défi pastoral auquel nous sommes appelés à répondre par quatre verbes: accueillir, protéger, promouvoir et intégrer.
Extrait du message du Pape François pour la 106e Journée mondiale du migrant et du réfugié. 13 mai