L'utilisation des produits cosmétiques bios participe à une culture écologique.
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18 Decembre 2023 Auteur 

      

Syndie Onodoa, PDG de Syndien Beauté et Cosmétique

Entretien avec Syndie Ondoa, enseignante, militante pour une valorisation des produits cosmétiques 100% bio et promotrice de l'entreprise SYNDIEN BEAUTY AND COSMETIC.

 

Depuis un moment, vous avez décidé de vous lancer dans l'entrepreneuriat en fabriquant des produits cosmétiques. En tant que enseignante de formation, quelle a été votre motivation ?

Ca fait trois ans que je suis intéressé par la cosmétique. Mais c'est seulement depuis deux ans que je me suis véritablement lancé. Ce qui m'a motivé c'est que j'ai eu beaucoup de problèmes de peau dans mon adolescence. Je ne voulais pas faire une dépigmentation mais juste un entretien naturel. J'ai commencé des recherches sur Google sur les savons bios. J'ai remarqué que les gammes existantes étaient faites en occident. Ensuite j'ai commencé par faire de petits savons bios pour moi-même. Au bout d'un moment, j'ai même constaté une nette différence entre les savons que j'utilise avant et ceux que moi-je fabrique. C'est alors que je me suis véritablement impliqué dans la cosmétique.

 

 Quels sont les produits que vous fabriquez ? Et qu'en est-il des vertus ?

Je fais des savons, des laits, des sérums et des produits pour cheveux. Lors de l'exposition, il y avait des savons à base de citron (agrumes), mandarine et d'orange. Ces contiennent de la vitamine C qui booste le corps et lutte contre les acnés. Je propose également des produits de gommage faits à base d'argile. Il faut rappeler qu'il y a plusieurs types d'argile et chaque argile à ses propriétés nutritives pour la peau. J'utilise également les fleurs d'ibiscus. Dans cette gamme, il y a les savons anti-âges et les savons pour les enfants au beurre de karité.

 

 Vous êtes dans l'optique des produits naturels. Est-ce vraiment du 100% naturel ?

 On ne peut pas avoir du 100% bio parce que les quelques produits chimiques que j'ajoute sont pour la conservation. Sans eux, le produit est facilement périssable. Donc, on peut dire que mes produits sont garantis à 80%. Dans cet ajout, il y a également les huiles essentielles comme les huiles d'orange, l'huile de coton, le beurre de coton, les argiles vert rouge et jaune. Je fais l'effort de rester dans ce pourcentage et de ne pas aussi importer. Je veux rester dans la cosmétique africaine parce que ma clientèle c'est la peau noire et métissée.

 

Lors du dernier Salon sur l'environnement à Bertoua, votre stand était très sollicité par les visiteurs. Pourrait-on dire que le business nourrit son homme ?

 C'était ma première fois de faire une exposition sur mes produits. D'habitude, ils sont dans ma boutique en attente de clients potentiels. Je fais une production sur commande car je travaille beaucoup avec des distributeurs. Je ne fais pas encore en grande quantité car pour faire un savon industriel il faut deux semaines et quatre semaines pour un savon organique. Mais le résultat est exceptionnel. Mon projet dans le futur c'est de créer une entreprise de cosmétique bio.

 

Le thème du Salon portait sur une participation citoyenne à la gestion de l'environnement. Quelle est votre contribution à cette protection ?   

Déjà mes produits ne sont pas toxiques. Et j'utilise le maximum d'emballages carton parce que je sais qu'avec du plastique, après utilisation, les clients vont le jeter. Etant donné qu'ils ne sont pas biodégradables, ils vont favoriser la pollution de l'environnement.

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