- La promotion de la politique de l’import-substitution;
- La vulgarisation de la campagne « je mange Camerounais »;
- La promotion des écoles de formation professionnelles en agriculture;
- La promotion des produits bios Made In Cameroon, des aliments locaux et des filières d’alimentation à travers des évènements culturels nationaux (foire, salon);
- La revalorisation du prix du cacao;
- L’appui au secteur privé à travers des subventions des projets et programmes des start-Ups, pour la mise en place des systèmes agricoles résilients et innovants;
- La promotion des ateliers de valorisation des déchets plastiques et ménagers;
- La promotion des semences paysannes, des engrais bios, des techniques d’adaptation aux changements climatiques...
Beaucoup reste encore à faire pour atteindre les objectifs de ce programme. Néanmoins, les acteurs se félicitent déjà pour les bons points enregistrés dans la transition agro écologique pour des systèmes alimentaires résilients.
Echanges en plénière
Les recommandations pour le plaidoyer
L’objectif du processus Post Malabo est de présenter un nouvel agenda post Malabo, afin de conserver les bons aspects du PDDAA, de s’adapter aux nouveaux défis climatiques et de devenir plus résilient face aux risques divers.
A cet effet, plusieurs recommandations sont proposées pour la réussite du prochain agenda. Il s’agit de :
- L’implication et la participation régulière de la société civile et des Organisations partenaires dans l’élaboration, la mise en œuvre ainsi que le suivi-évaluation des programmes du monde rural ;
- L’application effective des lois foncières pour une meilleure prise en compte des communautés, des femmes, des personnes vulnérables et des peuples autochtones ;
- La mise en place d’un conseil national pour l’agriculture familiale ;
- L’introduction dans les politiques des éléments de protection des droits des populations à une alimentation saine et durable;
- L’adoption des lois favorables pour la pratique de l’agro écologie ;
- L’adoption d’une loi délimitant les superficies à céder aux agro-industries, afin de limiter l’accaparement des terres.
Ce plaidoyer en faveur de l’atteinte des objectifs du Post Malabo est fortement encouragé et soutenu par le réseau Foi & Justice, qui milite également pour la souveraineté alimentaire, la sauvegarde des droits fonciers des communautés et la gestion durable des sols à travers la promotion des bonnes pratiques agricoles./.