
Leur non association dans le processus d’expropriation pour cause d’utilité publique, l’absence d’étude d’impact environnemental et social, le manque d’indemnisation, la violation de leur espace vital, sont quelques exactions dont sont victimes ces populations. Le manque de maîtrise des lois, des règlements, ainsi que des enjeux liés au foncier, couplé au manque de cohérence et à l’obsolescence du droit foncier en vigueur, ne leur permettent pas de comprendre et de défendre leurs droits. Cette enquête menée par L’Association Foi et justice, a pour objet de soulever les différents problèmes liées aux grandes concessions foncières en s’inspirant de ce qui s’est passé avec l’installation de PAC dans la commune d’Ambam et ses environs. L’enjeu étant ici d’aider à mieux comprendre le problème de gouvernance des terres qui prévaut actuellement au Cameroun. Le cas PAC ici n’étant qu’un modèle pour montrer toute l’insécurité que peut poser l’octroie de grandes parcelles de terres à des investisseurs « véreux » qui, en usant de leur pouvoir financier , de leur influence politico administrative ou encore de la force, foulent au pied les règles de la république. La complicité des autorités administratives et même traditionnelles rend cette situation plus douloureuse pour ces populations privées de terre, abandonnées à elles même, et dont le cri de détresse va à l’endroit de l’Etat, garant de leur droits et libertés, ainsi que de la société civile qui, au moyen du plaidoyer, et d’autres actions, peut porter leurs préoccupations là où elles seront entendues. Aussi, ce rapport se veut un outil de plaidoyer pour une nouvelle gouvernance foncière au Cameroun.Une gouvernance foncière plus respectueuse des droits fonciers individuels et collectifs, sécurisés par une justice compétente, plus rapide et moins couteuses pour le justiciable./. Téléchargez le rapport d'enquête ICI